A l’abri des platanes de la place de la République de Saint-Mathieu-de-Tréviers, le rétameur "l’estamaïre" venait deux fois l’an réparer les batteries de cuisine. Il arrivait en fanfare poursuivi des aboiements des chiens alentours. Tout son "barda" était entassé dans une petite remorque attachée à sa bicyclette.
Installé près du poids public, autrement dit la bascule "étalon" de tous les pesages du village, Faraco faisait fondre l’étain dans un chaudron dont le fond luisait comme un miroir.
Les femmes (...)