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dimanche 30 avril 2006, par
Nous relayons ces "FAQs" proposées sur le site de la préfecture de l’Hérault.
1 - Quelle méthode de lutte non chimique peut employer un particulier ?
Les chenilles du Bombyx se retrouvent souvent à proximité d’habitations. Dans ce cas, il est recommandé de procéder à la dispersion des chenilles par un nettoyage à l’eau des abords de la maison.
2 - Quels sont les insecticides utilisables dans un jardin par un particulier contre le Bombyx disparate ?
En cas de forte population dans un jardin, il est possible de procéder à un traitement localisé avec un insecticide dont l’étiquette stipule une autorisation d’emploi contre le Bombyx disparate et porte la mention réglementaire : "Emploi autorisé dans les jardins" :
L’utilisation de ces produits doit se faire en respectant les conditions d’emploi réglementaires détaillées sur les étiquettes, qui ont été fixées à la suite d’une évaluation toxicologique et écotoxicologique, en vue de la protection des utilisateurs, des consommateurs et de l’environnement.
Dans ce cadre, l’utilisation contre le Bombyx disparate n’est autorisée que pour des traitements sur arbres et arbustes d’ornement.
L’application de ces produits sur certains légumes et arbres fruitiers n’est homologuée que pour la lutte contre les divers ravageurs cités dans les fiches jointes, aux doses précisées et dans les conditions réglementaires d’utilisation détaillées sur les étiquettes.
Ces insecticides sont commercialisés par les revendeurs de produits phytosanitaires destinés à l’emploi dans les jardins. A défaut, les particuliers peuvent contacter les firmes détentrices de ces produits (voir leurs numéros de téléphone dans les fiches jointes) et demander le service clientèle.
3 - Quel insecticide employer en cas de présence de chenilles à l’intérieur d’une habitation ?
Le Ministère de l’agriculture n’est pas compétent sur l’emploi d’insecticides à l’intérieur des habitations, car ceux-ci nécessitent une évaluation toxicologique spécifique qui n’entre pas dans son champ d’action.
Pour plus d’information, veuillez consulter votre revendeur de produits habituels.
4 - Pourquoi n’y a-t-il pas de traitement collectif par hélicoptère sur de vastes surfaces pour éliminer le problème ?
Aucun traitement à grande échelle et en milieu naturel n’est entrepris. En effet, les traitements chimiques peuvent présenter des risques pour la santé humaine et ne sont absolument pas sélectifs vis-à-vis de la faune et des autres insectes. En ce que concerne la lutte avec un insecticide biologique (insecticides à base de Bacillus thuringiensis), ces produits sont effectivement neutres pour un certain nombre d’organismes utiles, toutefois, ils ne sont pas totalement anodins. Ils peuvent affecter certains organismes utiles comme les acariens ainsi qu’un certain nombre de chenilles à papillons. Des insectes contribuant à la biodiversité, y compris des espèces protégées peuvent être menacées.
5 - Pourquoi fait-on des traitements collectifs contre la chenille processionnaire du pin et non contre le Bombyx disparate ?
Le cycle biologique de la chenille processionnaire du pin est très différent de celui du Bombyx disparate. Ainsi, les traitements insecticides sont appliqués en septembre et octobre, à une date où il n’y a pas les risques de déséquilibre écologique liés à des traitements massifs au printemps contre le Bombyx disparate.
6 - Le Bombyx disparate présente-t-il un danger pour la santé publique ?
Cette chenille, contrairement aux chenilles processionnaires, ne produit normalement aucune gêne à la population et ne pose pas de problème de santé particulier. Elle est référencée comme non urticante.
Mais l’invasion particulièrement importante de certaines zones du département fait apparaître des désagréments pour la population, adultes et enfants. Ils seraient causés par le contact avec les chenilles (éruption cutanée avec prurit), probablement chez des personnes particulièrement sensibles. Ces phénomènes sont sans gravité et s’estompent rapidement.
Il est donc préférable de recommander de ne pas toucher les chenilles. S’il y a eu contact, il est conseillé d’éviter de se frotter les yeux et de se laver les mains. En cas d’éruption et de prurit particulièrement importants, il est préférable de consulter son médecin traitant pour un éventuel traitement à base d’antihistaminiques.
7 - Quelles sont les zones actuellement touchées par le Bombyx disparate ?
Mi-avril, les deux zones forestières les plus concernées sont :
A ce jour, le département Santé des Forêts n’a pas constaté de mortalité dans les chênes touchés en 2005, et aucun traitement n’est préconisé en forêt.
Source : site de la préfecture de l’Hérault
Dossier Loupic : Bombyx disparate
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