Tableaux de Verre, Verres de Lumière !

 Exposition annuelle

Du 2 mai au 31 octobre 2012, la Halle du Verre
accueille une collection exceptionnelle de gem-
maux. Contraction de « gemme  » et « émail  »,
le gemmail désigne un art original, né en 1908,
qui consiste dans l’assemblage de fragments de
verres colorés. Ces pièces translucides prennent
vie par la lumière, ouvrant une nouvelle dimen-
sion à l’œuvre originale.

A travers une scénographie d’ombre et de lu-
mière, la collection de l’Atelier Malherbe, unique
en Europe et rarement dévoilée au grand public,
permet de poser un autre regard sur les œuvres
de maîtres tels que Gauguin, Braque, Cézanne,
Van Gogh, Dufy, Modigliani, Toffoli, Soutine…

  Vernissage public de l’exposition

samedi 12 mai 2012
à 17 h 30

Jean-Paul Sala-Malherbe, maître gemmiste à
l’Atelier Malherbe à Paris, racontera l’épopée
extraordinaire de sa collection, la collaboration
avec les artistes et les secrets de cette technique
qui donne à la peinture ses lettres de transpa-
rence...

  quand l’Art du Gemmail se fait transparence...

Le terme gemmail est né de la contrac-
tion de « gemme », pierre précieuse, et
« émail », du liant qui sert à l’assemblage
des morceaux de verre le composant.

Oeuvre translucide qui prend vie par la
lumière, aussi fluide et changeante que
celle-ci, le gemmail a ouvert une ère
nouvelle à la pensée de l’artiste. La
réalisation de ces œuvres n’est donc pas
un acte de simple reproduction mais
passe par une appropriation des créations
picturales par l’artisan-gemmiste.
Le parcours proposé permet d’admirer
des pièces uniques réalisées par l’Atelier
des Gemmistes de France. A travers cette
dynastie de maîtres-verriers, Roger Mal-
herbe-Navarre et son fils Jean-Paul Sala-
Malherbe ont fait émerger un nouveau
regard lumineux sur la peinture.

Deux regards de l’atelier sont présentés :

• celui d’artistes-peintres qui ont travaillé en étroite collaboration avec l’Atelier du Gemmail lors de la conception de leur œuvre. La signature déposée sur l’œuvre elle-même valide le travail d’interprétation lumineuse accompli à quatre mains : le gemmiste et l’artiste.
• celui de gemmistes, à partir d’œuvres des XIXème et XXème siècles : les pièces choisies pour ces travaux d’école sont celles d’artistes pour lesquels le travail de la lumière fut une ligne conductrice. Les gemmistes, eux-mêmes « fous de lumière », ne pouvaient que transfigurer ces réalisations.