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jeudi 8 septembre 2005, par
ZNIEFF de type I
Numéro:40040000
Localisation
carte IGN au 1/25000 : Claret (2742 E)
Superficie
140 ha
Mesure de gestion
aucune
Artificialisation
Le sous-bois est pâturé. Par ailleurs, le bois de Gabriac est quadrillé de nombreuses pistes carrossables.
Description
Au nord du pic Saint-Loup, la zone dite du "bois de Gabriac" est un ensemble de petites collines bordant la cuvette de Saint-Martin-de-Londres et délimitée au sud par le hameau de Gabriac, au nord-ouest par l’église de Saint-Etienne-de-Gabriac et à l’est par le château de Rouet. Ce paysage vallonné est entrecoupé de plusieurs falaises marneuses de forme et de taille variées mais dont certaines (en particulier en bordure du Lamalou) peuvent atteindre une dizaine de mètres. Ces collines sont en majorité couvertes par une garrigue basse dominée par le Genêt scorpion (Genista scorpius), le Genévrier cade (Juniperus oxycedrus) et le Buis (Buxus sempervirens) sauf à hauteur de Puech Aurou et des Bruyères où l’on observe un boisement dense de Chêne blanc (Quercus humilis) qui pousse en futaie avec un sous-bois bien dégagé et entretenu. Localement des plaquages siliceux de silex permettent le développement d’espèces silicicoles telles que le Chêne liège (Quercus suber), la Bruyère (Erica sp.) ou la Fougère-aigle (Pteridium aquilinum).
Critères de délimitation
La délimitation du site est basée sur des critères liés à la fois à la géomorphologie et à l’occupation du sol. Les limites retenues sont les suivantes : - au nord et au sud : il s’agit du passage entre la végétation naturelle et les cultures ; - au nord-ouest : la limite coïncide avec la base des reliefs collinaires, en excluant le fond de vallon inclue dans une autre ZNIEFF ; - au sud-est : la limite s’arrête à la combe de Millau.
Richesse patrimoniale
L’espèce la plus remarquable est le Chêne liège qui possède seulement deux à trois stations dans le département. Un inventaire plus poussé permettrait peut-être d’identifier d’autres espèces silicicoles à aire de répartition limitée en zone méditerranéenne.
Intérêt
L’intérêt majeur est la diversité des milieux et du paysage. En effet, sur ce petit espace, on peut observer à la fois une succession de petites falaises marneuses, dont une surplombant le Lamalou, ainsi qu’une jolie futaie de Chêne blanc (Quercus humilis) conduite en parc avec un sous-bois dégagé. Ce type de bois est rare dans la région où généralement les chênes sont traités en taillis et le sous-bois souvent laissé à l’abandon. Il faut aussi souligner la présence du Chêne liège, arbre peu répandu dans le département.
Dégradation
Ce boisement arrivé à un stade optimal de développement, est particulièrement sensible aux dégradations paysagères et aux détériorations du couvert végétal. Il convient de maintenir son intégrité et notamment proscrire tout abattage des arbres ainsi que l’introduction d’essences non indigènes.
Gestion du milieu
Il convient d’inscrire la partie boisée en "espace boisé classé" au titre du POS.
Bibliographie - Source
DEBUSSCHE M. - CEPE. Communication orale. VERNET L., 1975 - Compte rendu d’une excursion botanique du 27/04/75. Annales Soc. Hor. His. Nat. Hér., vol 115, fasc 2. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE Montpellier) 1992
Source et actualisations : 40040000
Avec l’aimable autorisation de la Direction régionale de l’environnement du Languedoc-Roussillon
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