Accueil LOUPIC : le Pic Saint Loup et villages alentour

Accueil > Saint Mathieu de Tréviers > L’an mille et le Moyen Age

L’an mille et le Moyen Age

dimanche 28 août 2005, par Arnal Jean, Rouquette Sylvie

Après avoir enfin vu son nom écrit, Tréviers l’a perdu presque aussitôt. La construction d’un château sur la pointe est de la crête du pic Saint Loup a littéralement écrasé le village fait de mensa (mas) et de masages (hameaux), situation semblable à celle de la commune du Rouet sur le plateau de l’Hortus en plein XXe siècle. Dès 1090, il sera surtout question de la « vallée de Montferrand » appellation qui se maintiendra jusqu’au XVIIe siècle. Le nom originel cité dans le cartulaire des Guilhem, seigneurs de Montpellier, reparaîtra accidentellement en 1229 dans une charte où G. de Gourdon (hameau de Gourdou à Valflaunès) « reconnaît tenir de la seigneurie de l’évêque (de Maguelonne) tout ce qu’il possède dans les paroisses de Valflaunès et de Saint-Martin-de-Tréviers ».

Le village n’est représenté à ce moment, que par le hameau de Pourols où se trouve l’église paroissiale, ceux de la Fabrerie, de la Vieille et de Cécelès et les mensa dont il sera question.

Nous devons ici ouvrir une parenthèse. Chaque région appartenait à un seigneur. Le comté de Melgueil (Mauguio) était la propriété du comte de Toulouse, Raymond VI excommunié au cours de la croisade contre les Cathares ou Albigeois. Le pape Innocent III fit at¬tribuer le comté de Melgueil à l’évêque de Maguelonne, ainsi la région de Montpellier a évité les affres de la croisade dont ont tant souffert Béziers, Narbonne, Toulouse...

Revenons au nom du village. Trois saints se partagent la com¬mune : Martin, Mathieu et Raphaël. Une pareille trilogie a posé d’énormes problèmes et les historiens comme Bertelé, Bonnet, Segondy et Rouquette, n’ont pas trouvé de solution. Elle paraît pourtant simple, nous l’étudierons plus loin.

P.-S.

Source : "Saint Mathieu de Tréviers - Cinquante mille ans d’histoire". Livre écrit par Jean ARNAL avec la collaboration de Sylvie ARNAL - 1986
Avec l’aimable autorisation de Michel Arnal

Répondre à cet article

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0