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mercredi 23 avril 2003, par
Dicton : Qui laboure ses oliviers, les prie de lui donner des fruits ; qui les fume, le demande ; qui les taille, l’exige.
Sans être une source importante de revenus, ce fut un élément non négligeable du paysage et de l’économie d’autarcie des matellois du siècle dernier.
Les oliviers étaient cultivés en olivettes (oliveraies), en plein vent dans une vigne ou en haies. Dans les olivettes, d’autres cultures (vignes, légumes secs) pouvaient être menées sous les oliviers.
La plupart des parcelles des 43 hectares d’oliviers de la commune étaient petites (en moyenne 3 à 4 parcelles de 2000 m2 par propriétaire). En 1913, les trois plus importants des 58 propriétaires possédaient 30 % des oliviers de la commune. La « colonie agricole » de Notre-Dame-des-Champs était le premier d’entre eux.
De 1911 à 1940, des primes ont redonné un regain d’intérêt à l’oléiculture ; 5 ha supplémentaires furent alors plantés (soit environ 1000 pieds), mais par la suite, rien ne vint enrayer le déclin.
Bien que chaque famille mît à saler sa propre consommation, c’est au moulin qu’était porté l’essentiel de la production, à l’entrée du pont actuel sur le Lirou. De mi-décembre à fin janvier, une équipe d’ouvriers de St Guilhem-le-Désert extrayait dans ce moulin l’huile de la récolte de tout le canton. Il cessa son activité entre 1910 et 1921.
Cette article est un chapître d’une série d’articles sur l’agriculture aux Matelles. En voici le sommaire complet :
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